Une vingtaine de personnes atteintes de maladies dues selon elles aux pesticides a manifesté lundi au Salon de l'Agriculture pour demander le classement de ces affections en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux. «L'objectif est de montrer qu'il y a plus de victimes que ce que l'on pense», a expliqué Paul François, président de l'association Phyto-Victimes, et auteur d'une première judiciaire en France face au leader mondial de l'agrochimie Monsanto. Le 13 février, la justice a reconnu que la firme était "responsable" d'une intoxication à l'herbicide subie par le céréalier, qui l'a obligé à interrompre son activité pendant près d'un an. Une quinzaine d'agriculteurs malades, selon eux, des pesticides, ainsi que les veuves de quatre d'entre eux, mais aussi des dockers et des employés d'entreprises agroalimentaires (qui manipulent les pesticides), se sont retrouvés devant le stand de l'UIPP, qui représente les industriels des pesticides. Dans un communiqué, la Confédération paysanne (CP)estime aussi qu'il est «urgent de s'engager sur la voie de la réduction de l'utilisation des pesticides», dont la «consommation a augmenté de 3% depuis 2008, alors que l'objectif est de la réduire de 50% d'ici 2018». Pour l'instant, la Mutuelle sociale agricole (MSA) n'a reconnu «qu'une petite cinquantaine de cas» de maladies professionnelles en lien avec les pesticides, selon Phyto-victimes. Une réunion avec le cabinet de François Fillon sera organisée «dans la semaine», a indiqué un de ses membres présent lundi sur le salon.
Pesticides: Phyto-victimes demande le classement en maladie professionnelle
Publié le 27/02/2012
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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