Lundi, les discussions sur l’élaboration d’une nouvelle convention trisannuelle entre les médecins libéraux de Polynésie française et la Caisse de prévoyance sociale (CPS) – l’assurance-maladie locale – ont pris un tour nouveau. Depuis le 23 février, 183 généralistes et spécialistes de Polynésie française sur 220 sont déconventionnés et facturent aux tarifs d’autorité, très désavantageux pour les patients.
Devant l’urgence de la situation, Régis Chang, directeur de l’assurance-maladie, et le Dr Pascal Szym, président du Syndicat des médecins libéraux (SMLPF) sont tombés d’accord sur l’écriture d’une convention collective transitoire.
Une nouvelle concertation est prévue jeudi afin de commencer la rédaction d’un texte pourtant loin de satisfaire les médecins libéraux, qui maintiennent leurs revendications sur la tarification des actes médicaux. « On va faire une convention transitoire. On va mettre une semaine pour la rédiger. Ils vont la faire remonter à tous les régimes et ça va durer un mois et demi : ça ne sert à rien », a expliqué le Dr Szym, pour qui la CPS est « incapable » d’agir « dans un délai bref ».
La convention provisoire prendrait place pour deux ou trois mois, le temps pour les partenaires sociaux de s’entendre sur un nouvel accord conventionnel.
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