« Je n’ai pas voulu faire la réforme de la dépendance, ça voulait dire des prélèvements en plus et créer une nouvelle allocation, a affirmé le président-candidat. Je ne voulais pas le faire alors que la France n’avait pas résolu son problème de déficit (...) En 2013, quand le déficit sera ramené à 3 % du PIB, à ce moment-là, nous pourrons poser les bases d’une réforme de la dépendance. »
Le président a expliqué qu’il « assumait ses responsabilités » sur ce dossier. Il y a cinq ans, Nicolas Sarkozy s’était engagé à remettre à plat les aides existantes et à impulser une vaste politique pour améliorer prévention et prise en charge de la dépendance. « J’ai pensé à un moment qu’on pouvait s’en sortir avec la dépendance en rendant l’assurance obligatoire et puis je me suis rendu compte qu’il n’y a aucun assureur qui était prêt à assumer », analyse-t-il a posteriori, concluant : « Donc la question de l’assurance privée pour faire face à cela, ce n’est pas possible. »
Le candidat de l’UMP a remis sur la table « la question des successions » en s’interrogeant : « Si la société prend en charge une personne âgée d’une famille, est-ce que la société ne doit pas se rembourser sur le patrimoine de la personne âgée lorsque celle-ci a disparu ? »
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