Obligatoire depuis quinze ans, le stage d’initiation en médecine générale pendant le 2e cycle reste inégalement mis en place. L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) relève que seuls 49 % des carabins y ont accès. « Sur les 36 UFR de France, 25 ne permettent pas à l’ensemble de leurs étudiants de réaliser ce stage. Et, parmi elles, la moitié propose un stage d’une durée inférieure à celle d’un stage hospitalier habituel », précise l’ANEMF.
De nombreuses facultés n’offrent toujours pas de stage de médecine générale avant l’internat, ajoute l’association, qui cite Paris-VI, Rouen, Nice, Paris-VII, Paris-Créteil, Caen, Nantes… Persuadée que la sensibilisation précoce à la médecine générale et à l’exercice ambulatoire est un moyen de lutter contre les déserts médicaux, l’ANEMF a créé dimanche un événement Facebook pour mobiliser les étudiants en médecine. Baptisé « Je veux un stage en médecine générale », ce groupe a déjà rassemblé plus de 2 000 étudiants ce lundi.
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