Syndrome de fatigue chronique : de nouveaux outils pour le diagnostic

Publié le 29/10/2014

Crédit photo : DAN DUNKLEY/SPL/PHANIE

A-t-on levé un coin du voile qui recouvre le syndrome de fatigue chronique, resté jusque là un mystère pour la science ? Peut-être va t-on, en tout cas, vers un diagnostic plus sûr de ce syndrome aux contours imprécis. Une étude américaine parue dans la revue Radiology révèle en effet que les personnes atteintes de ce syndrome présentent des anomalies cérébrales particulières. Cette maladie se manifeste par une fatigue soudaine et inexpliquée pouvant durer pendant des mois et affecte plus d’un million d’adultes et d’enfants aux Etats unis. Elle pourrait avoir une cause virale.

Pour arriver à ce résultat, Les chercheurs ont effectué des IRM sur quinze patients atteints du syndrome de fatigue chronique et sur un groupe témoin de quatorze personnes du même âge en bonne santé. Trois techniques différentes d’IRM ont été utilisées pour obtenir une analyse volumétrique permettant de mesurer la taille des compartiments du cerveau, de visualiser la substance blanche, et de mesurer le flux sanguin cérébral.

La comparaison des résultats a montré que les personnes soufrant de SFC ont un volume légèrement plus faible de substance blanche. Il a aussi été constaté chez les gens porteurs de ce syndrome des anomalies dans deux parties du cerveau qui relient le lobe frontal et le lobe temporal.

« Ces résultats permettent d’envisager la possibilité d’avoir un biomarqueur du syndrome de fatigue chronique permettant de le diagnostiquer souligne l’auteur principal de l’étude » le Dr Michael Zeineh, professeur de radiologie à la faculté de Stanford (Californie)

IRM

Source : lequotidiendumedecin.fr