Classique
L E Théâtre national de Chaillot reprend, dans sa grande salle, « la Belle au Bois dormant », réalisé pour dix danseurs par Karine Saporta, que l'on a pu voir à Caen puis à Biarritz l'an dernier, dansé par les danseurs du Centre chorégraphique national de Caen/Basse-Normandie et les Russes du Ballet municipal d'Ekaterinburg (Oural) qui le lui ont commandé.
Karine Saporta convoque le hip-hop et le moon walk pour les mêler aux citations classiques de Tchaïkovski et Petipa, en un montage assez peu orthodoxe.
Le conte de Perrault, raconté en voix off avec beaucoup de répétitions de mots à la Marguerite Duras, a un petit côté « branché », mais perd beaucoup en crédibilité, d'autant que les personnages ont peu de relief, les danseurs russes ne dansant pas assez bien pour soutenir les citations de la chorégraphie de Petipa perdues dans un fatras de décors trop lourds et de costumes peu seyants.
Quelques bonnes idées chorégraphiques ça et là cependant ne sont pas menées à leur terme. Bref, une fois de plus, on n'a pas fait confiance à la musique et c'est bien dommage !
Théâtre national de Chaillot (01.53.65.30.00), du 15 au 17 mars à 20 h 30 ; le 18 à 15 h. Prix des places : de 80 à 150 F.
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