L'uranium appauvri (UA) utilisé par l'OTAN pendant la guerre du Kosovo « ne présente pas de danger notable de diffusion dans l'air ou dans les végétaux », conclut le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Cinq laboratoires ont été consultés pour aboutir à cette affirmation, après étude des sols de onze zones où ont explosé des fusées à l'uranium appauvri, ainsi que de 355 échantillons divers prélevés sur place. Ceux-ci ne sont pas largement contaminés et les risques radiologiques et chimiques qui y ont été mesurés sont qualifiés de « négligeables ».
« Ces résultats scientifiques devraient apaiser les inquiétudes que pouvaient ressentir les personnes qui vivent ou qui travaillent au Kosovo », a estimé le directeur exécutif du PNUE, Klaus Töpfer. Toutefois, il a préconisé une série de mesures de précaution, parce qu' « on ne connaît pas bien le comportement à long terme de l'UA dans l'environnement ».
Le PNUE recommande le marquage et la décontamination des zones d'impact, le retrait des obus-flèches et des chemises (pièces spéciales d'armement de ces obus) dans les sols et l'information des populations locales.
La semaine dernière, un rapport du Groupe 31 (experts européens spécialistes en radiations indépendants des Etats) avait conclu que « l'uranium appauvri ne peut pas avoir d'effet détectable sur la santé humaine » (« le Quotidien » du 8 mars).
Uranium appauvri : risques radiologiques et chimiques « négligeables »
Publié le 14/03/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6877
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