On se rappelle qu'un essai vaccinal contre le VIH de type A - le plus fréquent en Afrique - sur dix-huit volontaires sains (voir « le Quotidien » du 4 septembre 2000) a commencé en septembre en Grande Bretagne. Comme cela était initialement prévu, une seconde phase d'essai clinique a récemment été mise en place au Kenya. A Nairobi, les premiers candidats, dont un médecin, le Dr Pamela Mandela, ont déjà reçu le vaccin.
Cette phase d'essais sur l'être humain, qui durera deux ans, est destinée à vérifier l'innocuité du vaccin. Elle sera suivie par une période de deux ans destinée à vérifier si le vaccin produit la réaction attendue du système immunitaire et d'une dernière phase de trois à quatre ans, destinée à vérifier son efficacité sur une population à « très haut risque ». Si tout se passe comme on l'espère, le vaccin devrait être disponible d'ici huit ans.
La stratégie vaccinale a été développée à partir d'observations cliniques sur des prostituées résistantes au VIH. En effet, sur une population de 3 000 femmes suivies dans un quartier déshérité de la capitale kenyane, 30 n'ont jamais contracté le VIH et 60 autres, porteuses du virus pendant au moins douze ans, n'ont jamais développé les symptômes de SIDA. Le vaccin développé par des scientifiques kenyans et britanniques, sponsorisés par l'International AIDS Vaccine Initiative, est composé de petits fragments d'ADN.
VIH de type A : un essai vaccinal au Kenya
Publié le 14/03/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6877
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