Un premier cas de virus de Schmallenberg qui affecte les ruminants a été détecté en Indre-et-Loire, portant à 28 le nombre de départements touchés en France par cette épidémie, indique un communiqué de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). La surveillance sanitaire a conduit à identifier «depuis fin janvier 277 élevages français touchés dans 28 départements, principalement situés dans le nord de la France, à l'exception des cas recensés dans la Charente, la Haute-Vienne, la Vienne, l'Indre et le Maine-et-Loire», précise le communiqué.
Ce virus a été identifié pour la première fois au Pays-Bas et en Allemagne en novembre dernier. D'autres foyers ont depuis été recensés en Belgique et plus récemment au Royaume-Uni, où il a été recensé dans 74 exploitations, a annoncé dimanche le ministère britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales. Ce virus semble se transmettre de façon vectorielle, par l'intermédiaire d'insectes. En Angleterre, il aurait été transmis par des moucherons ayant traversé la Manche, portés par les vents.
«Il n'existe pour le moment pas de vaccin pour lutter contre ce virus. En l'absence de risque pour la santé publique et de réglementation spécifique, aucune mesure particulière n'est mise en oeuvre dans les élevages touchés», indique en France la DDPP, selon laquelle les éleveurs doivent cependant «prévenir leur vétérinaire sanitaire» en cas de suspicion.
Le virus de Schmallenberg provoque chez l'animal une raréfaction du lait, des dichroïsmes, mais aussi des malformations foetales, voire la mortinatalité. Il est particulièrement dangereux pour les femelles en gestation car il peut provoquer des avortements ou des malformations des foetus. Il est a priori non transmissible pour l’homme ets ans danger pour la santé humaine.
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