V ITROLLAIS depuis vingt-cinq ans et « amoureux de sa ville », le Dr Michel-Henry Porte se présente sous l'étiquette Démocratie libérale mais s'avoue « novice en politique ».
L'opportunité d'avoir réussi à regrouper RPR, UDF, DL, Génération écologie (représentée également par un médecin, le Dr Rolande Guedj, généraliste) et membres de la société civile sur une liste soutenue par Charles Pasqua lui a redonné l'espoir de voir cette ville sortir « du marasme et de la honte », dit-il.
Selon lui, en effet, quels que soient les cas de figure du second tour, seule cette liste peut battre Catherine Mégret : il fait valoir que, derrière le Dr Dominique Tichadou, tête de liste socialiste, on retrouve une partie de l'ancienne équipe municipale, dont la gestion contestée avait fait « le lit du Front national et pour laquelle une partie des électeurs traditionnels de gauche, communistes notamment (qui font liste à part), ne votera pas au second tour ».« Les sondages repris par la presse et qui donnent la liste socialiste gagnante étaient biaisés, souligne-t-il, car on ne présentait aux sondés, pour le second tour, que le choix Mégret ou Tichadou, en éliminant la possibilité Rossi ».
Or, cette dernière liste a décidé de se maintenir au second tour.
En cas de victoire de la droite classique, le Dr Porte sera premier adjoint au budget, et même si, « vu l'état actuel des finances, la marge de manœuvre sera faible », il nourrit de nombreux projets, socioculturels notamment. Il a en effet créé dans les années quatre-vingt l'association « Pour vivre ensemble à Vitrolles » et entend continuer à œuvrer dans le même esprit : « Faire revivre les associations, rouvrir les maisons de quartier et les cinémas fermés par Catherine Mégret, ce qui oblige les jeunes à aller à Marseille pour sortir, redonner un esprit de village à cette ville sans âme où tout le monde se regarde en chiens de faïence, réapprendre à vivre ensemble, que l'on soit plus ou moins bronzé. » Pour lui, la sécurité, ce n'est pas doubler à grands frais la police municipale comme l'a fait la dernière municipalité, « sans empêcher pour autant, dit-il, la délinquance », mais c'est coordonner les forces municipales et nationales, et remettre en place les « grands frères » qui veillent sur les quartiers, plutôt que de faire du tout-répressif.
Parallèlement, il souhaite agir contre les nuisances de l'étang de Berre dont il constate lui aussi les conséquences sur la santé, en menant la concertation avec les autres villes du bord de l'étang, et nettoyer les plages pour les rendre à la baignade.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature