Très bel outil l'informatique. Le problème est qu'on l'utilise à tort et à travers (cf. Cybermalveillance : crime à l'hôpital ; Le Quotidien du Médecin.fr, du 2 octobre 2020). Nous sommes forcés de nous en servir, on ne nous demande pas notre avis. Déjà ce n'est pas normal. Ce n'est pas parce que c'est moderne que c'est un progrès. Dans certains domaines la sagesse serait de revenir, effectivement, au papier et au crayon.
Un logiciel de prescription, par exemple, demande une double concentration : il faut se surveiller soi-même, normal, mais il faut aussi vérifier que le logiciel ne produise pas d'erreurs, ce qui arrive de temps en temps. Son utilisation ne fait pas gagner de temps, je prétends le contraire.
Ce n'est pas une technique sûre : voici les cyber attaques et les pannes, trop fréquentes. Et ne parlons même pas du pilotage des avions de ligne confié, dans certaines configurations, à des logiciels. Combien de morts déjà ?
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