L’inspection de la vulve est une étape essentielle. Aspect, topographie, extension, couleur des lésions sont les premiers éléments qui orientent le diagnostic, ainsi que le caractère isolé ou multiple des lésions et leur évolution vers des formes ulcérées ou érosives.
› L’interrogatoire est incontournable pour préciser :
– les symptômes associés : prurit, brûlure, douleur, dyspareunie, leucorrhées… L’association à un prurit ou des brûlures est un élément discriminant majeur (1) ;
– la durée d’évolution : lésions aiguës, chroniques ou récidivantes ;
- les circonstances d’apparition : existe-t-il des facteurs déclenchants ?
– les répercussions sur la qualité de vie et le bien-être sexuel.
Si les cancers de la vulve sont rares, ils surviennent dans 90 % des cas sur des dermatoses préexistantes pouvant être asymptomatiques et concernent le plus souvent la personne âgée. Une meilleure connaissance des lésions précancéreuses ou débutantes réduirait leur fréquence et leur gravité (2).
› Le Pr Quéreux recommande « lors des examens gynécologiques avec frottis, s’intéresser au col ne suffit pas, il importe aussi d’examiner la vulve. De plus, beaucoup de femmes sont encore très réticentes et peu à l’aise pour discuter de pathologie vulvaire avec leur médecin. Il convient donc de les interroger sur une éventuelle symptomatologie et de leur proposer un examen en cas de symptômes ».
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