Les surcharges en fer acquises représentent les situations les plus fréquentes en pratique, avec, en tête de liste, le syndrome métabolique.
Le syndrome métabolique
Il est défini par les critères suivants :
- Glycémie ≥ 1g/L (5,6 mmol/L) ou diabète ou traitement hypoglycémiant.
- TA ≥ 130/85 mmHg ou traitement antihypertenseur.
- Triglycérides ≥ 1,5 g/l. HDL-C ≤ 0,4 g/l (H), ≤0,5 g/l (F) ou traitement hypolipémiant.
- IMC › 30 kg/m² et/ou tour de taille ≥ 94cm homme / ≥ 80cm femme.
La saturation de la transferrine est habituellement normale ou peu élevée (< 60%).
La concentration hépatique en fer (quantifiée par IRM) peut être normale (hyperferritinémie métabolique) ou modérément élevée, en général inférieure à <120 µmol/g (hépatosidérose métabolique, l’intérêt des saignées peut alors être discuté).
Passé transfusionnel / hémopathies chroniques. En l’absence de système d’excrétion une surcharge en fer provoquée par des transfusions importantes, et/ou répétées, peut persister pendant de nombreuses années. D’autre part en raison des liens étroits entre érythropoïèse et métabolisme du fer, certaines anémies chroniques (anémie réfractaires, thalassémie) peuvent parfois induire une surcharge en fer sans transfusion.
Maladies chroniques du foie. Du fait du rôle central du foie dans le métabolisme du fer, toutes les atteintes chroniques, à un stade tardif, peuvent être associées à une part de surcharge en fer, en particulier lors de cirrhose constituée. Il est ainsi parfois difficile de dire si la surcharge en fer est une cause ou une conséquence.
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