LE MAIRE DE PARIS a profité d’une visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour annoncer qu’il ne voterait pas, en l’état, le budget 2010 de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). À moins de l’abandon par la direction de l’institution de ses projets de suppression de postes (1 000 en 2010, et 1 000 encore en 2011 puis en 2012, essentiellement par le biais de départs non remplacés), Bertrand Delanoë, qui préside le conseil d’administration de l’AP-HP, s’est engagé à voter contre l’état prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD) 2010 – ce qu’il a déjà fait en 2009.
Rencontrant le président de la CME de l’AP-HP, le Pr Pierre Coriat, des équipes soignantes et des représentants syndicaux des personnels, le maire (PS) de Paris a réaffirmé son soutien aux professionnels de l’institution et s’est « indigné du fait que les efforts budgétaires imposés de façon arbitraire par le gouvernement ne répondent qu’à une logique comptable et mettent en péril la qualité et la sécurité des soins ». Il a salué « l’esprit de combativité des quelque 900 médecins qui menacent de démissionner collectivement de leurs fonctions administratives en cas de maintien gouvernemental de ces diktats budgétaires ».
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