Depuis qu’il a pris la tête du SML en décembre, le Dr Christian Jeambrun a imprimé sa patte.
Son prédécesseur, le Dr Cabrera, était parfois accusé de vampiriser tous les sujets. Le spécialiste de rééducation fonctionnelle a mis en place, dès son arrivée, des groupes de travail thématiques. « Ils ont deux personnalités et deux façons de travailler différentes, commente le Dr Roger Rua, secrétaire général du SML. Christian Jeambrun s’appuie sur un travail d’équipe et sur les conclusions des groupes de travail. Dinorino Cabrera se fondait plus sur ses intuitions. Mais au final, il n’y a pas eu de politique de rupture et les idées sont admises par tous ». Plusieurs exemples illustrent la volonté du Dr Jeambrun de se démarquer. Le syndicat vient de changer de logo. Il tient pour la première fois en dix ans son université d’été dans un centre des congrès à Lyon… loin des cigales et de la piscine du Club Med d’Opio (Alpes-Maritimes). Le SML s’est mis à défendre de manière très spécifique certaines catégories de praticiens : les médecins à exercice particulier (MEP), les médecins vasculaires, les médecins ostéopathes… Il a soutenu la création d’un syndicat de gynécologues médicaux (SGL). « Christian se veut rassembleur, note le Dr Rua, il veut que le SML parle d’une même voix pour tous les médecins ». Dernière initiative : organiser deux journées consacrées aux femmes médecins les 11 et 12 décembre. « C’est son idée, affirme le Dr Jean-Louis Caron. Au début, il voulait même n’ouvrir ces journées qu’aux femmes ». « Christian a très bien endossé son rôle, poursuit le secrétaire général du SML. Il a relancé une dynamique qui s’est traduite par 400 adhésions supplémentaires depuis février. Certains avaient peur du vide que laisserait Dino après 27 ans de présidence. Il est parvenu à le combler rapidement ».
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