L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) vient de rendre un avis dans lequel elle propose une définition du bien-être animal et définit le socle de ses travaux de recherche et d’expertises. Ce travail s'inscrit dans le cadre du « Plan d’action prioritaire en faveur du bien-être animal, 2016-2020 », lancé par le ministère de l'Agriculture, qui concerne les animaux d’élevage, de compagnie, de loisir et de sport, et ceux utilisés à des fins scientifiques.
Les auteurs ont porté une attention particulière aux bases scientifiques de la notion de bien-être, qui repose sur les caractéristiques psychiques des animaux. De l’aveu même des auteurs, ces bases sont « encore limitées dans les diverses espèces, même si on se restreint aux principales espèces domestiques. On ignore encore beaucoup de choses sur l’impact du mode d’élevage et des différents stades de développement de l’individu sur son contenu psychique ».
Les auteurs de l'ANSES estiment qu'une absence de stress ne suffit pas à définir le bien-être des animaux soumis à des expérimentations scientifiques. « Il faut aussi prendre en compte ce que l’animal ressent, les perceptions subjectives déplaisantes, telles que la frustration, la douleur et la souffrance, mais aussi rechercher les signes d’expression d’émotions positives. » Pour un usage pratique sur le terrain, « de nombreuses grilles d’évaluation ont été élaborées avec des degrés de complexité variables. Il est indispensable que des outils spécifiques soient développés selon les espèces, les stades de développement, les conditions de l’environnement », conclut l'ANSES.
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