Une trentaine de représentants syndicaux des libéraux de santé se sont retrouvés, jeudi dernier, à la table du directeur de l’assurance-maladie, lors de la réunion préparatoire aux négociations sur la nouvelle rémunération des équipes pluriprofessionnelles.
Fidèle aux orientations de son conseil – et à son traditionnel PowerPoint –, le patron de la CNAM a présenté les enjeux de ces négociations, censées valoriser le travail coordonné des libéraux et structurer les équipes de soins de proximité.
La trame d’un calendrier se profile. De fin avril à fin mai, trois réunions porteront sur les dossiers de fond, à savoir la prévention, les maladies chroniques et la coordination libérale (avec articulation entre la ville, l’hôpital et le médico-social). Trois rendez-vous supplémentaires devront définir le cadre juridique de cette coopération. C’est l’un des sujets de crispation entre l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS, majoritaire), qui veut négocier à l’intérieur de l’accord-cadre interprofessionnel (ACIP), et MG France (et quelques structures), qui privilégie l’élaboration de contrats-type.
Au terme de ce tour de chauffe, les professionnels ont toutefois affiché un bel optimisme collectif. « À part quelques propos obsolètes des gynécologues obstétriciens du SYNGOF à l’encontre des sages-femmes, aucune note discordante n’est à déplorer », témoigne un responsable syndical.
L’UNPS veut croire que les différentes professions seront capables de « vaincre leurs peurs irraisonnées » pour « bouger les habitudes ». Également confiant, MG France assure à ce stade vouloir « aller de l’avant, pour les patients autant que pour les professionnels ».
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