« La réponse à l’urgence pré-hospitalière apportée par les transports sanitaires s’essouffle et génère de nombreuses carences, assure Thierry Schifano, président de la Fédération nationale des transporteurs sanitaires. Un nouveau modèle, plus efficient, fonctionnel et économique, est devenu indispensable ».
Le projet, issu du plan stratégique 2012-2015 de la profession, prévoit la création d’une enveloppe globale pour cette activité d’urgences pré-hospitalières. Les fédérations proposent aussi la création d’un poste de « coordinateur ambulancier », financé par les transporteurs sanitaires, qui serait leur interface avec les centres 15.
Les transporteurs sanitaires suggèrent également une révision des secteurs de garde des transports sanitaires et leur mutualisation aux heures de nuit profonde chaque fois que c’est possible, ainsi que l’équipement de chaque véhicule d’un dispositif de géolocalisation qui permettrait de suivre l’évolution des missions qu’ils effectuent. Pour Thierry Schifano, « cette nouvelle organisation permettrait de prendre en charge au minimum 5 % d’activité supplémentaire avec la même enveloppe ».
Selon le président de la FNTS, pouvoirs publics, ARS, sapeurs-pompiers et SAMU-Centres 15 ont validé cette nouvelle organisation. Le décret attendu devrait permettre de faire sauter les verrous qui empêchent aujourd’hui cette évolution.
Selon un rapport de la Cour des comptes de septembre 2012, les ambulances effectuent 15 millions de transports annuels pour un coût de 1,3 milliard d’euros. Les véhicules sanitaires légers (VSL) effectuent 25 millions de transports annuels pour un coût de 800 millions d’euros, et les taxis 25 millions de transports pour 1,1 milliard d’euros.
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