Le CH de Blois et la Société hospitalière d'assurances mutuelles (Sham) ont été conjointement condamnés à verser plus de 28 650 euros aux ayants droit d’une septuagénaire décédée dans l’établissement en 2018, rapporte La Nouvelle République.
Âgée de 75 ans, la victime est arrivée le 22 juillet 2018 aux urgences du CH de Blois pour une douleur abdominale. Le 24 juillet, le médecin diagnostique un sepsis, avant de décider de l’opérer deux jours plus tard, en raison d’une fracture au genou. Le 30 juillet, une péritonite généralisée entraîne le décès de la patiente.
Diagnostic tardif
En mars 2019, la commission de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CCI) reconnaît la responsabilité de l’établissement et préconise une perte de chance de 70 %. Quant au rapporteur public, il relève une « tardiveté » dans le diagnostic et la prise en charge du sepsis.
Non seulement le syndrome inflammatoire est apparu après 36 heures d’hospitalisation, mais « d’autres examens auraient dû être pratiqués pour s’assurer de l’origine du sepsis intra-abdominal avec un scanner dès le 26 juillet », estime le rapporteur public. Et d’ajouter que l’opération du genou « ne présentait pas un caractère d’urgence dans un tel contexte ».
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