La justice a rejeté jeudi la demande de remise en liberté d’Helga W., l’anesthésiste belge placée en détention depuis le 2 octobre à la maison d’arrêt de Pau, après le décès d’une des patientes dont elle avait la charge à la maternité d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques).
L’anesthésiste de 45 ans avait été mise en examen pour « homicide involontaire aggravé », passible de cinq ans d’emprisonnement, et a reconnu avoir bu le soir de l’accouchement de la parturiente, décédée le 30 septembre. « Cette décision est motivée et conforme aux éléments légaux : éviter le renouvellement de l’infraction et assurer la représentation devant la justice de Mme W. », a estimé Me Alexandrine Barnaba, qui représente le mari de la défunte et le père de ce dernier, parties civiles.
« Si la justice a considéré qu’il y avait des risques, c’est parce que nous sommes en présence d’une situation anormale, une mort associée à une naissance (...) Toutes les précautions devaient être prises », a-t-elle ajouté.Évoquant les quatorze dossiers de personnes décédées récemment dans la clinique privée d’Orthez dont la justice s’est saisie, Me Barnaba a conclu : « Nous sommes au début d’une longue procédure, les investigations seront très longues, la remise en liberté aurait été prématurée ».
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
Dr Yann-Maël Le Douarin (DGOS) : « Analysons les solutions d’intelligence artificielle sereinement et ensemble »
Comment gérer la crise en cas d’attaque, un RSSI témoigne
Pourquoi l’usage du DMP traîne autant à l’hôpital