Le collectif inter-urgences (CIU) a le sens de la mise en scène. Pour fêter ses 2 ans d’existence, une poignée de soignants a mené une action coup de poing ce vendredi devant le ministère de la Santé. Aux alentours de 8 heures du matin, une vingtaine de militants a investi les marches de l’entrée principale, blouse blanche sur le dos et fumigènes en main pour dénoncer le manque de moyens dédiés à la gestion de la crise du Covid-19.
« On nous enfume », « 1 lit = 1 vie » ou encore « Ségur = imposture », peut-on lire sur les pancartes brandies par les personnels mobilisés. Malgré la crise, le Ségur de la santé et les moyens investis dans le système de santé, « rien n’a changé », crient les membres du CIU.
PARIS - Action des soignants @InterUrg devant le Ministère de la Santé pour dénoncer l’absence de moyens pour gérer la crise du #COVID19.
— L’Inter-Urgences (@InterUrg) March 19, 2021
"Il n’y a pas de moyen, la seule réponse c’est de confiner la population." #confinement3 https://t.co/owsUQIfj70
Le CIU, né en mars 2019, est à l’origine d’un long mouvement de grève dans les services d’urgences à la suite d’une agression de soignants à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP). Leurs revendications principales portent sur des moyens pour l’hôpital, des recrutements massifs et l’arrêt des fermetures de lits.
Ils ont été rejoints en octobre 2019 par le collectif inter-hôpitaux (CIH) qui a élargi la lutte à tous les services et corps de métier. C’est dans ce contexte social tendu qu’est survenue il y a un an l’épidémie de Covid-19.
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