À quelques jours de la clôture programmée du Ségur de la santé – vendredi prochain – une nouvelle journée de mobilisation nationale des soignants hospitaliers s'est déroulée ce mardi 30 juin. Après le succès des manifestations du 16 juin (180 000 personnes), les syndicats et collectifs hospitaliers entendaient maintenir la pression sur l'exécutif, alors que les propositions de revalorisations du ministère ont mécontenté les soignants.
La jauge de blouses blanches dans la rue était toutefois inférieure aujourd'hui, avec deux fois moins de rassemblements (une centaine dans toute la France selon la CGT) et une participation en recul : quelques milliers de manifestants à Paris, au moins 1 200 à Lyon, entre 1 600 et 3 000 à Nantes, 700 à 1 500 à Montpellier, 200 à 500 à Clermont-Ferrand, 500 à Grenoble, 200 à Strasbourg et quelques centaines à Dijon.
Dans la capitale, les manifestants se sont élancés à 14 heures de la maternité de Port-Royal en direction du ministère de la Santé. Trois d'entre eux – un pharmacien, une infirmière et une assistante sociale – expliquent au « Quotidien » les raisons de leur colère.
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