Les candidats aux dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) ont commencé à choisir leur spécialité d’internat et leur ville d’affectation ce mardi matin. La procédure était ouverte dès 8 h 30 aux 550 étudiants les mieux classés (547 postes réellement affectés hors CESP *). Elle se poursuivra jusqu'au 19 septembre prochain.
Major de la promotion 2017, Anne-Lise Beaumont a opté pour le nouveau co-DES « maladies infectieuses et tropicales » à l’AP-HP, comme elle l’avait confié au « Quotidien » à l’issue des résultats. Cette filière est d’ailleurs la plus demandée des nouveaux DES introduits avec la réforme du 3e cycle, malgré les incertitudes qui subsistent sur sa mise en place. Près de 55 % des postes ouverts dans cette discipline ont été affectés au cours de la première journée, soit 22 sur un total de 49. Cela représente près de 5 % des demandes.
L'ophtalmologie, la médecine cardiovasculaire et la radiologie sur le podium
Les spécialités les plus demandées restent l’ophtalmologie (11 % des demandes), la médecine cardiovasculaire (11 % des demandes) et la radiologie et imagerie médicale (9 % des demandes). Près de la moitié des postes disponibles en ophtalmologie ont déjà été attribués.
Vingt candidats ont opté pour la médecine générale (soit 3,7 % des demandes). Le premier d’entre eux est classé 50e aux dernières ECNi. Il est affecté au CHU de Montpellier.
Les nouvelles spécialités n’ont pas déchaîné les foules. À l’issue de cette première journée, six d’entre elles n’ont attiré aucun interne. C’est le cas de la chirurgie pédiatrique, de la chirurgie thoracique et cardiovasculaire, de la chirurgie vasculaire, de l’allergologie, de la médecine légale et de la médecine vasculaire. Trois candidats seulement ont opté pour la médecine d’urgence, nouvellement créée, sur un total de 460 postes disponibles. Après la médecine générale (3 132) et la psychiatrie (494), c’est pourtant le plus gros contingent de places disponibles parmi l’ensemble des spécialités.
Source : CNG (sur fond gris, les nouvelles spécialités)
* Pas de choix pour 6 candidats déclassés et 1 de l'école de santé des armées.
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