7 977 étudiants en médecine (CESP inclus) en ont fini avec leur choix de spécialité d’internat et de CHU d’affectation. La procédure a pris fin mardi 20 septembre lorsque le dernier candidat classé a opté pour la médecine générale à Brest. 296 internes supplémentaires ont été affectés cette année par rapport à 2016 (7 681 au total).
La procédure avait une portée particulière cette année puisque pour la première fois depuis la réforme du 3e cycle, les candidats des épreuves classantes nationales devaient trancher entre 44 spécialités (contre 30 l'an dernier) !
L’ophtalmologie reste l’une des spécialités les plus prisées des étudiants, comme les années précédentes. Il faut être classé dans le top 2 200 pour prétendre à un poste dans cette discipline (141 places au total, hors CESP).
Deux nouvelles spécialités font une entrée en force. La chirurgie plastique et les maladies infectieuses et tropicales figurent en effet dans le peloton de tête des filières les plus demandées. La chirurgie plastique est celle dont les postes ont été le plus rapidement pourvus (dernier poste au rang 1 533). Mais il est vrai que le nombre de places, seulement 27, est très restreint. Sans surprise, la cardiologie et la dermatologie sont également très demandées.
93,5 % des postes pourvus en médecine générale
À l’issue de cette procédure d’affectation, près de 4 % des postes proposés n’ont pas été pourvus (contre 4,5 % en 2016). Cinq spécialités ne font pas le plein d’étudiants : psychiatrie (98,4 % des postes pourvus), santé publique (94 %), gériatrie (85,5 %), médecine du travail (65,0 %) et médecine générale (93,5 %).
Dans cette spécialité, le taux de remplissage reste équivalent à celui de l'an dernier. Le nombre de postes proposés était inférieur à celui de l'an dernier pour libérer de la place à de nouvelles spécialités comme la médecine d’urgence et la gériatrie. Au final, 3 099 postes ont été pourvus (CESP inclus) en médecine générale contre 3 507 l'an dernier.
Parmi les DES créés cette année, celui de gériatrie est le moins prisé. Sur les 200 postes disponibles, 29 n’ont pas trouvé preneur. Le dernier choix pour cette discipline se situe au rang 7 769 et la moitié des étudiants ayant choisi cette filière sont classés au-delà du 5 907e rang (hors CESP). Sur ce critère, trois spécialités font moins bien : santé publique (médiane au 5 950e rang), biologie médicale (5 910) et médecine au travail (7 125).
- Classement établi en fonction de l'indicateur d'attractivité de chaque spécialité (plus d'informations dans notre édition papier du lundi 25 septembre).
- Indicateur d'attractivité défini en tenant compte des classements des étudiants choisissant une spécialité, selon les critères de la DREES dans son rapport n°1006. Plus l'indicateur est faible, plus la spécialité est considérée comme attractive.
- Hors postes choisis par les CESP et les étudiants de l'école de santé des armées
- Les nouvelles spécialités sont notées en caractères gras.
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