Il y a une semaine, Najim Laachraoui se faisait exploser à l'aéroport de Bruxelles. Quelques jours plus tard, l'un de ses anciens condisciples à l'École polytechnique de l'Université libre de Belgique, où le kamikaze a suivi des cours entre 2009 et 2010, s'exprimait, incrédule, sur les réseaux sociaux. « Je n'arrive pas à comprendre comment un homme peut se faire laver le cerveau en si peu de temps ? Ça veut dire quoi, qu'on peut tous changer de bord et se faire exploser alors qu'on avait pour habitude de faire des tournois de frisbee tous les week-ends ? »
Pour ce jeune témoin, les repères sont d'autant plus bouleversés que le futur terroriste, croisé dans la rue en fin de première année, lui avait fait part d'un projet de réorientation : « Après m'avoir serré la main, il me dit "Salut, ça va ? Je crois que je vais arrêter Polytech, c'est pas fait pour moi… Je vais probablement plutôt faire médecine". Médecine, bordel. Sauver des vies... »
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