Un arrêté réaffirme l’obligation du stage en 2e cycle

OBLIGATOIRE depuis 1997 mais inégalement mis en place dans les facultés de médecine, le stage de médecine générale pendant le deuxième cycle des études médicales voit aujourd’hui son cadre bien défini. Un arrêté paru mi-août dans le « Bulletin officiel » du ministère de la Santé en détaille en effet les modalités. Ce texte signé par les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et du Budget, rappelle les objectifs de ce stage : « appréhender les conditions de l’exercice de la médecine générale en structure ambulatoire, se familiariser à la démarche clinique en médecine générale, comprendre les modalités de gestion d’une structure ambulatoire… ». L’arrêté rappelle que pour être agréé, le maître de stage doit exercer depuis au moins 3 ans. Il stipule par ailleurs que la durée du stage devra être au minimum de 6 semaines à temps-plein, ou 3 mois à mi-temps ou 60 demi-journées. De même, le texte précise les conditions de financement de ces stages : un forfait de 600 euros par mois par étudiant accueilli et des indemnités pour la perte de revenus occasionnée par l’accueil de l’étudiant équivalentes à 15 fois le montant de la consultation (22 euros) dans la limite de 2 journées par maître de stage agréé. L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) et l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) ont salué la parution de cet arrêté qui « pose un cadre pratique qui facilitera la mise en place concrète du stage dans les facultés.  Avec les facilités apportées par cet arrêté (cadre législatif précis, souplesse d’organisation, définition précise des conditions de rémunération des maîtres de stage…), il est désormais du ressort des doyens et des départements universitaires de médecine générale de s’impliquer pour faire évoluer la situation dans leurs facultés pour aboutir à une mise en place généralisée à la rentrée. »