Interrogé sur cette mesure qui supposerait que les « moins bons élèves » exercent dans les déserts, le diabétologue s'est défendu en disant : « Vous pouvez avoir perdu vos moyens à l'examen, avoir eu une angine un peu avant. Les bons élèves à l'examen ne sont pas forcément les bons à l'arrivée. » Plutôt que de coercition, le Pr Grimaldi préfère ainsi parler « d'engagement donnant-donnant ». 

Cette proposition n'a pas tardé de faire réagir les internautes. Sur Twitter, ces derniers dénoncent une mesure inégalitaire, où l'on enverrait les candidats les "plus brillants" dans les villes, alors que les zones rurales devraient se contenter d'accueillir les « médecins low cost » à l'examen :

On enverrait donc des "médecins moyens" pour soigner les populations dans les déserts médicaux tandis qu'on réservera pour les villes les "médecins brillants" !
Quel sens de l'exercice égalitaire de la médecine !

— #Matricule525 #StandUpAleppo ﺕ (@menalahy) 18 septembre 2018

Qu'une telle idée sorte de la tête d'un médecin me fout carrément la trouille.
Et lui...ses notes devaient être bonnes...ce qui en dit long sur sa mémoire mais pas sur son intelligence.

— Jojolta (@jojolta) 18 septembre 2018

Mais ça va pas !!!!! Au contraire c'est dans ces endroits là où il faut de très bons médecins car les hôpitaux sont à des kilomètres et bientôt à perpette vu qu'ils veulent fermer certains
Alors la bêtise ne vous gêne pas voyez plus tôt la réalité sur le terrain

— Jeanine elmarbouh (@jelmarbouhma) 18 septembre 2018

C'est une bonne idée ca. Ca permettra aux ploucs d'être moyennement bien soignés, et aux urbains d'avoir le gratin des toubibs.
On peut aussi proposer sur les lignes aériennes de secondes zone d'avoir les pilotes ayant eu des notes moyennes ?

— Fill (@FilllliF) 18 septembre 2018