Non, les jeunes médecins ne sont pas réfractaires à l'installation. Dans le cadre des auditions sur l'accès aux soins dirigées par le député UDI de l'Eure-et-Loir pro coercition Philippe Vigier, les internes de l'ISNAR-IMG viennent de lancer un mouvement positif.
Avec le hashtag #pretaminstaller, le syndicat entend bien contredire tous ceux qui affirment que la jeune génération ne veut plus s'impliquer dans un cabinet. « Nous souhaitons déconstruire les idées reçues, les jeunes généralistes sont dynamiques et enthousiastes à l'idée de s'installer en zone sous-dotée si on leur en donne les moyens ! », martèle Marion Bouty, porte-parole de l'ISNAR, contactée par Le Généraliste.
Plaidoyer pour la liberté d'installation
Le syndicat milite donc pour la liberté d'installation et somme les pouvoirs publics « d'entretenir la dynamique d'augmentation du nombre de terrains de stages ambulatoires et le recrutement de maîtres de stages (au nombre de 9 135, fin 2017, NDLR)». Marion Bouty souligne également l'importance « d'accompagner les étudiants en médecine dans leur projet professionnel » avant la fin de leur cursus pour les rassurer sur l'installation.
« Ne l'oublions pas, ces stages ambulatoires sont aussi l’occasion de découvrir les atouts d'un territoire, de favoriser un ancrage dans une vie locale, et de se projeter dans une identité professionnelle, grâce à un véritable compagnonnage », ajoute l'ISNAR dans un communiqué. Avec le #pretaminstaller, le syndicat compte également lancer un mouvement et recueillir des témoignages de généralistes qui veulent s'installer sur les réseaux sociaux. Jeunes médecins, à vos claviers !
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