Plusieurs centaines de médecins et personnels soignants du « collectif inter-hôpitaux » ont décidé jeudi soir d'organiser « une grande manifestation » le 14 novembre à Paris « pour obtenir un plan d'urgence pour l'hôpital public ».
La première assemblée générale de ce collectif récemment créé s'est déroulée dans la capitale, à la faculté de médecine de la Pitié-Salpêtrière, où les nombreux participants ont dû se répartir dans trois amphithéâtres.
Dans une ambiance effervescente, deux motions proposées au vote ont été adoptées à l'unanimité.
Pour une hausse de 300 euros net de tous les salaires
La première reprend les revendications portées depuis bientôt 7 mois par les grévistes des urgences et les syndicats, notamment une « augmentation immédiate de 300 euros net mensuels de tous les salaires » et « l'arrêt des fermetures de lits d'hospitalisation ».
La seconde précise les « modalités d'action » et appelle à rejoindre le mouvement des pompiers le 15 octobre avant un « rassemblement à Paris le 29 octobre », à l'occasion du vote en première lecture du budget de la Sécu à l'Assemblée, puis à une « grande manifestation » le 14 novembre, espérée « avec le soutien de la population ».
Pas d'appel à la grève, donc, ni à une journée morte, comme l'annonçaient pourtant syndicats et grévistes des urgences la semaine dernière.
En revanche, le collectif inter-hôpitaux propose « l'arrêt du codage » des actes médicaux, ce qui priverait les hôpitaux d'une grande partie de leurs ressources financières.
(Avec AFP)
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