Pour éviter l'encombrement des cabinets de ville et limiter la propagation du coronavirus dans les salles d'attente, le ministère de la Santé recommande entre autres de recourir autant que possible à la téléconsultation. Un arrêté a ainsi été publié pour faciliter l’accès à la téléconsultation pour les patients et les professionnels. Les plateformes de télémédecine, dont certaines proposaient déjà gratuitement leurs services depuis le début de l'épidémie de Covid-19 ont ainsi été invitées à se signaler auprès de l'Agence du numérique en santé afin de pouvoir proposer une liste de solutions de téléconsultation aux professionnels de santé souhaitant la mettre en place.
Une centaine de solutions
Les résultats de ce recensement réalisé en début de semaine viennent d'être publiés sur le site du ministère de la Santé. Cette liste rassemble une centaine de solutions de télémédecine et devrait permettre aux médecins généralistes souhaitant proposer des téléconsultations de s'y retrouver parmi l'offre importante sur le marché. Plusieurs caractéristiques y sont renseignées : le territoire couvert (national ou régional), la possibilité de vidéotransmission et de partage de documents du médecin vers le patient et inversement, la fonction prise de rendez-vous, la possibilité de paiement à l'acte et de facturation par l'assurance maladie. Enfin, un niveau de sécurité des données échangées est également indiqué.
Parmi les plateformes proposant les offres les plus complètes en médecine générale figurent par exemple AvecMonDoc, Clickdoc, eConsult Sara (région Aura), Livi, MaQuestionMedicale.fr ou encore Ordoclic. Pour rappel, durant toute la durée de l'épidémie de coronavirus, il n'est désormais plus nécessaire de passer par son médecin traitant et d'avoir eu une consultation en présentiel avec le médecin dans les 12 mois précédant la téléconsultation.
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