L'Ordre s'inquiète à son tour de la proposition de loi Valletoux, qui sera débattue au Sénat à compter du 24 octobre, et fixe ce mercredi deux lignes rouges sur ce texte. Il refuse en premier lieu toute inscription automatique des médecins libéraux aux communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
Une telle mesure « pourrait contourner la coordination par le médecin du parcours de soins, pierre angulaire pour libérer du temps médical et améliorer tant l’accès que la qualité des soins ».
Un risque de désengagement pour la médecine libérale
L'Ordre récuse ensuite sans surprise toute mesure coercitive à l’installation des médecins, ce « qui conduirait au désengagement un peu plus encore des médecins vis-à-vis de l’exercice libéral ».
Enfin, l'institution s’interroge sur « le principe d’une responsabilité collective avec d’autres professionnels de santé » vis-à-vis de l’accès aux soins ». « Les difficultés d’accès aux soins ne peuvent se résoudre par des mesures aggravant la perte d’attractivité de certains territoires, de certaines spécialités médicales et de certains modes d’exercice ».
L’Académie de médecine veut assouplir les accès directs à certains spécialistes pour réduire les délais
Les maillages départementaux, échelons intermédiaires indispensables de l’attractivité médicale
L’obligation de solidarité territoriale pour les médecins effective « dès septembre », confirme Yannick Neuder
« Les syndicats sont nostalgiques de la médecine de papa », tacle Dominique Voynet, seule médecin ayant voté la loi Garot