Quatorze personnes, dont des employés de la préfecture de Metz, des médecins et des interprètes, ont été placées en garde à vue, soupçonnées d'être de près ou de loin mêlées à un trafic de titres de séjour. On leur reproche d'avoir permis à des demandeurs d'asile d'origine albanaise ou kosovare d'obtenir des titres de séjours contre de l'argent, selon Le Républicain Lorrain. Au terme de "plusieurs mois d'enquête", ces personnes ont été interpellées lundi puis placées en garde à vue, a confirmé le procureur de Metz, Christian Mercuri.
Au moins trois interprètes qui travaillent dans des associations d'aide à l'accueil des réfugiés et parfois pour le tribunal, faisaient venir des familles en France en signant des attestations d'accueil. Elles leur conseillaient ensuite de demander des titres de séjour pour raison médicale, puis les envoyaient vers des médecins apparemment arrangeants. Quatre d'entre eux ont été arrêtés lundi.
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