Marisol Touraine a présenté lundi de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des établissements de santé et des hospitaliers. "Le contexte de menace terroriste dans lequel s’inscrit notre pays impose une vigilance accrue sur l’ensemble du territoire et nécessite de renforcer la sécurité des établissements de santé, " explique le ministère de la Santé, qui vise un deuxième but : protéger les professionnels face à la violence individuelle en recrudescence.
A ces fins, des patrouilles mobiles « Vigipirate – Sentinelle » vont donc être déployées "sur les sites les plus sensibles". En outre, chaque établissement devra élaborer un plan de sécurité d’établissement (PSE) pour anticiper la réponse aux attentats, violences, menaces sur les systèmes d’information, etc.
L'avenue de Ségur annonce aussi des formations ad hoc pour les professionnels et usagers du système de santé en matière de vigilance, de prévention et de réaction face à une menace d’attentat, mais aussi face aux violences. Et au total, 75 millions d’euros seront investis sur les trois prochaines années (soit 25 millions d’euros par an) en particulier pour équiper les établissements, publics ou privés, en matériel de vidéo- surveillance ou pour sécuriser les accès ;
A tout cela s'ajoutera un plan spécifique sur la sécurité des systèmes d’information des établissements qui "sera dévoilé très prochainement."
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique