Les sept représentants syndicaux des médecins kényans en grève et écroués lundi ont été remis en liberté aujourd'hui. Ils avaient fait appel mercredi de leur condamnation à un mois de prison, en arguant que leur libération était "le seul moyen pour que les discussions salariales actuellement bloquées continuent".
Le tribunal a ordonné leur remise en liberté jusqu'à la date de leur appel, le 23 février. D'ici là, ils reprendront les négociations avec le gouvernement, pour tenter de mettre fin à une grève qui paralyse les hôpitaux publics kényans depuis deux mois et demi. Le syndicat des praticiens, pharmaciens et dentistes (KPMDU), avait en effet annoncé la rupture immédiate des négociations avec le gouvernement suite à l'incarcération.
Inflexible jusque-là, le gouvernement n'avait pu que constater la détermination des syndicats et les dégâts causés dans l'opinion publique par l'incarcération des médecins. Il avait donc en partie fait marche arrière mardi en annonçant qu'il ferait "tout ce qui est en son pouvoir" pour que les sept soient libérés, afin que les négociations reprennent.
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