• Avril 2009 : Union Généraliste naît officiellement, fruit de la fusion de la branche généraliste de la FMF du Dr Jean-Paul Hamon et d’Espace Généraliste du Dr Claude Bronner. Le nouvel attelage est destiné à réaliser un bon résultat aux élections professionnelles.
• Juillet 2010 : la FMF adopte son programme de campagne pour les URPS baptisé « De la fac à la CARMF ».
• 4 octobre 2010 : après avoir réalisé 16,5 % des voix pour la médecine générale et 36 % chez les spécialistes lors des élections professionnelles de 2006, la FMF s’effondre au scrutin des URPS. Le syndicat recueille 18,6 % dans le collège généraliste, 7,3 % dans le collège AOC et 15,1 % dans le collège des autres spécialités. La campagne de la FMF et son soutien ambigu à la loi HPST sont mis en cause.
• 4 décembre 2010 : en assemblée générale, le Dr Régi appelle ses troupes à « vivre ensemble et dans les prochaines échéances conventionnelles, à ne pas donner l’image de la cacophonie ».
• 1er janvier 2011: le Dr Jean-Claude Régi est fait chevalier de la Légion d’honneur. Il est officiellement décoré le 31 mars à Marseille par Roselyne Bachelot. Cette distinction est raillée par certains en interne.
• 5 février 2011 : au cours d’une assemblée générale extraordinaire agitée – déjà –, la FMF débat de la réforme de ses statuts. Elle adopte une motion dans laquelle elle dénonce le « comportement contraire à l’éthique » d’UG. Elle demande au Conseil d’administration, seul habilité à le faire, à procéder à l’exclusion d’UG de la FMF.
• Mars 2011 : selon l’enquête de représentativité, la FMF compte 2 548 adhésions dont 595 généralistes. UG demande sa représentativité en son nom propre, qui lui est refusée. Cet acte, vécu comme une trahison par le Dr Régi, crispe les états-majors d’UG et de la Fédération. La FMF sera reconnue représentative des spécialistes et des généralistes.
• 9 avril 2011 : la Fédération des médecins spécialistes de France adopte une motion dans laquelle elle demande la scission d’UG de la FMF et se déclare disposée à renouer avec la FMF-G.
• 10 avril 2011 : après UG, la Basse-Normandie et les Bouches-du-Rhône, bastions de la FMF, demandent la démission du bureau national de la FMF et la tenue d’élections anticipées
• 16 avril 2011 : le Dr Hamon dépose le Dr Régi qui conteste le résultat des élections qui se sont tenues après son départ. « Nous ne sommes pas parvenus à faire l’osmose entre les généralistes et les spécialistes, c’est regrettable », constate Jean-Claude Régi.
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