La ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, qui a représenté le gouvernement jeudi après-midi à l'Assemblée nationale, a répondu que « les solutions immédiates n'existent pas » et que la proposition de loi « ne propose pas les bonnes solutions » vantant ensuite les actions du ministère pour tenter de résoudre le problème.

Elle a notamment mentionné la suppression du numerus clausus qui bridait l'arrivée de nouveaux médecins, ainsi que le développement de la télémédecine et les dispositifs en faveur de la revalorisation des métiers du soin. « Ce qui a été fait durant ce quinquennat dépasse largement le volume de ce qui a été fait, par-delà les alternances, de 2007 à 2017 » a-t-elle estimé.

« La majorité n'entend pas la détresse de tous ceux qui ont tant de mal à trouver un médecin », a tweeté le député malheureux, après son baroud d'honneur.

Mercredi matin, la candidate socialiste à la présidence de la République, Anne Hidalgo, avait dit son opposition aux mesures coercitives à l'installation des médecins.