L'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) a dénoncé une fois de plus les fermetures récurrentes, estivales ou permanentes, de plusieurs services mobiles d'urgence et réanimation (SMUR) en raison « de la conjonction des contraintes budgétaires, de la pénurie de médecins dans certains territoires et de la pénibilité du métier d'urgentiste ». L'organisation a notamment réagi au décès par infarctus d'un homme de 43 ans survenu dans l'Aude, le 10 août, pris en charge en trois temps (une ambulance privée, un infirmier sapeur-pompier, un médecin correspondant). Ce jour-là, le SMUR le plus proche, en sous-effectif, était fermé. L'AMUF s'est également inquiétée des effets de fermetures ponctuelles de services d'urgences dans la Drôme et en Seine-Maritime mais aussi de tensions en Ile-de-France, dans les hôpitaux de Meaux, de Pontoise et du Kremlin-Bicêtre.
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