La mise en œuvre concrète du plan générique ne peut plus attendre. C'est l'appel qui a été lancé ce mardi par le GEMME, l'association des professionnels du médicament générique. Annoncé en mars 2015, ce plan de promotion des médicaments génériques prévoit notamment une implication plus importante des médecins dans la prescription, et la valorisation du rôle du pharmacien.
« Nous attendons beaucoup de la mise en œuvre du plan générique. Il devrait permettre de dégager des économies suffisantes pour améliorer le bilan de la Sécurité sociale et financer le remboursement de nouvelles molécules », souligne Erick Roche, président du GEMME.
L'association déplore une « quasi-stagnation » du marché du médicament générique. En 2015, le marché des produits déjà commercialisés l'année précédente n'a progressé que de 1,4 % en volume et a perdu 1,4 % en valeur. Seuls les lancements de nouveaux génériques permettent de faire augmenter le marché, qui représente 33 % du marché pharmaceutique remboursable en volume et 19 % en valeur. La part des médicaments génériques est de 80 % en Allemagne et atteint 83 % au Royaume-Uni, selon l'OCDE.
La pression répétée année après année sur les prix freine la capacité de développement des industriels du générique, ce qui ne permet pas à la France de rattraper son retard en la matière, affirme le GEMME.
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