Roselyne Bachelot, retenue à Matignon en comité interministériel, a dû se faire représenter par Annie Podeur lors de la conférence inaugurale du MEDEC. Qu’à cela ne tienne, la directrice de la DHOS (direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins) a lu le discours de la ministre, d’une manière « scrupuleusement fidèle » à sa rédaction. « La démographie médicale est ma priorité absolue, écrit la ministre de la Santé, et il y a des progrès à accomplir pour éviter la généralisation de la pénurie en zones rurales et périurbaines ». La ministre, qui rappelle que « nos concitoyens réclament des mesures immédiates », répète néanmoins être « très attachée à la liberté d’installation », et assure que son projet de loi HPST ne contient « pas de mesures coercitives » en la matière. Pour régler le problème, assure encore Roselyne Bachelot, « pas besoin de mesures-spectacle, mais de réformes de structures comme la mise en place d’une offre de soins coordonnée au sein de pôles de santé répartis selon une stratégie d’aménagement du territoire ». Et pour ce faire, les ARS établiront un SROS (schéma régional d’organisation des soins) ambulatoire, « une cartographie réalisée au niveau local avec concertation ».
Roselyne Bachelot : pas de mesures-spectacle, mais des réformes de structure
Publié le 12/03/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique