AU COURS du 3e congrès de la Société française de médecine d’urgence (SFMU), qui se tenait la semaine dernière à Paris, le Dr Marc Giroud, président du SAMU de France, est revenu sur le sujet de la régulation médicale et de sa nouvelle organisation. Il a souligné que pour parvenir à « un service rendu plus efficace et plus sûr, les perspectives de développement des parcours de soins dans le cadre de la politique territoriale portée par la loi HPST [hôpital, patients, santé et territoires] renforceront encore le rôle pivot de cette régulation médicale ».
Dans cet esprit, Marc Giroud a annoncé que le SAMU de France, en liaison avec le GIP-DMP (Groupement d’intérêt public du dossier médical personnel) était en train de monter un programme de travail « pour mettre au point un outil d’aide à la lecture du DMP, car les informations contenues dans ce DMP doivent être lues très vite dans le cadre de la régulation médicale ». L’outil n’est certes pas encore au point, mais selon Marc Giroud, il devrait à terme être capable de fournir au régulateur « une fiche d’urgence contenant les informations pertinentes et importantes du DMP », l’objectif étant de structurer l’information « disparate » qu’il contient. Par exemple, si un patient appelle pour des douleurs au niveau de la poitrine, le logiciel extraira de l’ensemble des informations contenues dans le DMP toutes celles relatives à d’éventuels antécédents cardiaques, mais n’oubliera pas de signaler éventuellement que le patient s’est cassé une côte dans le passé. En revanche, le logiciel écartera a priori d’éventuelles informations relatives par exemple à un défaut de vision ou à des allergies cutanées.
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