Fruit longuement mûri d’un projet de collaboration entre le Ballet Preljocaj et le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux, avec 10 danseurs de chaque compagnie, « Mythologies » s'est enrichi de l'idée de chorégraphier sur la musique de Thomas Bangalter, dont Angelin Preljocaj avait déjà utilisé une partition pour « Gravité ». Créé en juillet au Grand Théâtre de Bordeaux, le spectacle sera donné avec de la musique enregistrée pour l’ouverture du festival Le Temps d’Aimer la Danse à Biarritz les 8 et 9 septembre, puis à la Maison de la Danse de Lyon du 14 au 18 septembre, à l’Opéra de Limoges les 12 et 13 novembre et à l’Opéra Royal de Versailles du 14 au 18 décembre. On pourra l’entendre à nouveau avec un orchestre dans la fosse à l’Opéra de Rouen du 14 au 16 octobre et à Paris au Théâtre du Châtelet avec l’Orchestre de chambre de Paris du 22 octobre au 5 novembre.
Avec une scénographie très raffinée d’Adrien Chaignard, un décor minimaliste, la vidéo de Nicolas Clauss et les superbes lumières d’Éric Soyer, « Mythologies » bénéficie des costumes somptueux d’Adeline André, styliste formée à la haute-couture chez Christian Dior. Si les duos sont ce qui frappe le plus, chaque tableau, puissamment évocateur de mythes empruntés à la Grèce antique, aux Mayas, et à aujourd'hui (le catch, la guerre), est un régal pour l’œil, avec des postures d’un grand raffinement. Et Thomas Bangalter s’est radicalement éloigné de ses origines électroniques pour composer une partition symphonique de très belle facture tonale et mélodique, assez kaléidoscopique de style.
Le Temps d’Aimer, qui se produit dans le Pays basque en de nombreux autres lieux que Biarritz, se poursuivra avec des chorégraphies signées Martin Harriague (« Starlight », puis « Guernica » avec le Collectif Bilaka), la reprise d’un spectacle culte de son directeur artistique Thierry Malandain (« Mozart à 2/Beethoven 6 »), le Théâtre du Corps Pietragalla-Derouault (« Pietragalla la femme qui danse »), le Ballet du Grand-Théâtre de Genève (« Faune/Noetic »), le Ballett X Schwerin (« Nacht ohne Morgen »), le Ballet de Lorraine (« Static Shot ») et des compagnies basques, Kukai Danza, Collectif Bilaka, ainsi que le rappeur KillASon (du 8 au 18 septembre, letempsd’aimer.com).
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