Parmi les rééditions en coffret, deux pianistes sont à l’honneur. Le Chilien Claudio Arrau (1903-1991) avec « The Complete Warner Classics Recordings », 24 CD, l’intégralité de ce qu’il a enregistré pour Electrola (78 tours), Parlophone, Columbia et La Voix de son Maître entre 1920 et 1962, avant les années en contrat chez Philips. Tout est magistral. Peu d’inédits, mais un de taille, la « Sonate opus 109 » de Beethoven enregistrée en 1957, récemment retrouvée. De Stephen Hough, Erato publie sur 9 CD des archives de 1987 à 1998. Ce pianiste britannique né en 1961 se distingue par une virtuosité absolue et un répertoire d'une grande originalité, même s’il est toujours resté fidèle au Liszt de ses débuts, qui a assis sa célébrité.
Pour les instruments à cordes deux rééditions majeures. L’intégralité des enregistrements EMI du violoniste allemand Frank Peter Zimmermann, né en 1965, de Mozart à Ligeti, musique de chambre avec Tabea Zimmermann et Heinrich Schiff, concertos avec les plus grands chefs et orchestre (30 CD Warner Classics). Les enregistrements de la violoncelliste anglaise Jacqueline Du Pré (1945-1987) réalisés entre 1961 et 1973 pour EMI, pendant sa magnifique carrière écourtée par la sclérose en plaques, 23 CD de Warner Classics dans une magnifique remastérisation ; avec les grands classiques, comme les concertos d’Elgar, de Schumann, de Saint-Saëns, et beaucoup de musique de chambre, avec Pinchas Zukerman et Daniel Barenboim, dont elle fut la première épouse.
Parmi les nouveautés, on recommandera le passionnant récital « Insieme » de duos d’opéra (Puccini, Ponchielli et surtout Verdi) par le baryton français Ludovic Tézier et le ténor allemand Jonas Kaufmann, sous la direction d'Antonio Pappano (CD Sony Classical). Autre duo de rêve : le violoniste Renaud Capuçon et la pianiste Martha Argerich enregistrés au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence 2022, avec trois sonates phares du répertoire, Schumann, « Kreutzer » de Beethoven et Franck (1 CD Deutsche Grammophon). Très original, le choix du « Stabat Mater » de l’Estonien Arvo Pärt, dont « Spiegel im Spiegel » est bien connu des amateurs de chorégraphies modernes, sous la direction de Tomasz Wabnic, avec trois solistes de luxe, Roberto Alagna, Andreas Scholl et Aleksandra Kurzak (1 CD Aparte). Enfin, pour rester dans la stricte tradition, l’album « Mon plus beau Noël », par la Maîtrise Saint-Pierre-aux-Liens de Bulle (Suisse) et l’Ensemble symphonique de Prague, pour les amateurs de chants traditionnels, de « Douce Nuit » à « Minuit Chrétien » (1 CD Warner Classics).
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