– « Tom Simpson, 1er cycliste mort sur le Tour, est décédé en 1967 d’un collapsus ». Faux, l’Anglais est le troisième «martyr» du Tour et sa mort associe quatre facteurs : effort intense, tempêrature élevée de l’air, prise d’amphétamines et consomation d’alcool.
– « Fausto Coppi a modernisé de fond en comble l’entraînement, la diététique et la tactique de course ». En réalité, il a surtout propagé l’usage de la Bomba, terme désignant le dopage aux amphétamines, dès les années 1950, à l’ensemble du peloton. Les coureurs se sont mis à carburer au Maxiton, Pervitin et autres Simpamine.
– « En épinglant deux tricheurs entre 1988 et 1998, les contrôles ont prouvé leur efficacité ». En fait, rapporté à 1 000 prélèvements sur cette période, ce bilan très négatif devrait entraîner une profonde remise en cause de la lutte antidopage par les pouvoirs sportifs.
En tout, ce sont 36 enquêtes que propose ainsi le dernier Mondenard, prenant à chaque fois le contrepied de l’histoire officielle du Tour, pas seulement pour le dopage, mais pour tous les trucages accumulés depuis la première édition, en 1903.
Un impressionnant travail d’investigation, relié aux meilleures sources médicales. Avec, au final, ce verdict : « Non, le Tour de France n’a rien de surhumain pour un cycliste correctement entraîné. C’est le dopage de certains qui oblige tout le peloton à carburer aux drogues de la performances pour rester dans la course.»
« 36 histoires du Tour de France », Hugo&Cie, 310 p., 15,50 euros.
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