* Nouvelle déesse du piano (acoustique & électrique), la toute jeune (26 ans) Connie Han déteste être comparée à d'autres. Ainsi, dans un récent entretien à la revue américaine Down Beat, celle qui a puisé son style auprès notamment de McCoy Tyner, Mulgrew Miller et Kenny Kirkland, déclarait « en avoir assez » que son jeu soit rapproché de celui de Keith Emerson, claviériste du légendaire groupe de pop-rock britannique des années 1970 Emerson, Lake & Palmer. Péché d'orgueil et/ou de jeunesse ? La réponse est dans son dernier disque, « Secrets of Inanna » (Mack Avenue).
Album conceptuel avant tout, il est inspiré de l'histoire d'une princesse sumérienne et, pour certaines compositions originales, réalisé conjointement avec Bill Wysaske, son batteur. Sont venues se greffer sur ce travail imagé et imaginaire des pointures comme l'excellent John Patitucci (contrebasse, ex-Chick Corea) et Rich Perry (saxe ténor, ex-Chet Baker, notamment). Entre prouesse (trop) technique et tribulation mélodiques. (Connie Han présentera son projet les 25 et 26 novembre au Duc des Lombards à Paris)
* François Poitou est un contrebassiste/bassiste électrique et compositeur qui a la bougeotte. Musicalement. Après deux albums dans lesquels il faisait flirter le jazz avec la musique de chambre, cet ancien ingénieur, diplômé de l'école supérieure des Arts et Métiers, qui a promené sa contrebasse auprès d'artistes aussi divers que Charlélie Couture, Didier Lockwood et bien d'autres, s'est engagé dans un nouveau défi : associer les idiomes du jazz à ceux du rap. En l'occurrence français.
Pour ce rapprochement entre deux musiques aux origines afro-américaines mais tellement distinctes, voire opposées, dans leur démarche, le leader a fait appel à Pumpkin (de son vrai nom Cécile Unia), formée au rap, au hip-hop, au trip-hop et au « boom rap » (?), qui a déjà eu l'occasion de collaborer avec le jazzman original et expérimental Médéric Collignon (cornet/chant).
La rencontre entre le contrebassiste (auteur de la musique) et la vocaliste (responsable des paroles) a débouché sur « Arômes artificiels » (Yovo Music/L'Autre Distribution), construit durant la pandémie de Covid et dans lequel on perçoit des thèmes et des textes en relation avec cette période d'enfermement et d'isolement. Une rencontre très musclée rythmiquement et vocalement qui sera présentée en concert le 1er décembre au Studio de l'Ermitage à Paris.
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