* Prix Django Reinhardt 2020 (musicien/ne français/e de l'année) de l'Académie du jazz, Sophie Alour, après « Joy » en 2019, offre un deuxième volet avec « Enjoy » (Music From Source/L'Autre Distribution). Accompagnée de sa fidèle et solide rythmique (Damien Argentieri, piano, Philippe Aerts, contrebasse, Donald Kontomanou, batterie), la jeune saxophoniste-ténor (également clarinettiste et flûtiste) propose un voyage vers les saveurs musicales de l'Orient ou de l'Asie, avec un clin d'œil à l'Irlande. Pour faire résonner cette exploration imprégnée des rythmes des chants orientaux et des danses celtiques, l'éclectique leader a également fait appel à des complices, dont Fiona Monbet (violoniste). Du jazz qui a des parfums d'épices, de fougère et d'exotisme.
* Dmitry Baevsky navigue entre deux cultures, celle de la Sainte Russie, héritée de Saint-Petersbourg, où il est né, et les États-Unis, où il a partagé la scène avec Cedar Walton, Jimmy Cobb, Peter Bernstein ou Benny Green. « Soundtrack » (Fresh Sound Records/Socadisc), son nouveau CD, fait la synthèse de ces deux mondes. Avec son complice indéfectible, le pianiste américain Jeb Patton, David Wong (contrebasse) et Pete Van Nostrand (batterie), le saxophoniste alto navigue entre compositions originales, mélodies russes et thèmes d'Ornette Coleman, Sonny Rollins, Horace Silver, Ahmad Jamal, voire Michel Legrand. Autant d'espaces qui permettent à cet excellent soliste et leader, et à son quartet, d'affirmer son sens de la mélodie, de l'harmonie et du swing véritable. Et de cultiver avec brio et lyrisme ce double acquis musical. En concert à Paris le 21 juin et 17 juillet au Sunside, le 24 septembre au Duc des Lombards, et au festival Jazz à Foix le 28 juillet.
* Il y a deux ans, le saxophoniste alto et clarinettiste catalan Esaie Cid consacrait un album à la compositrice et parolière américaine Kay Swift (1897-1993), première femme à écrire une comédie musicale pour Broadway dans les années 1930 et muse de George Gershwin durant une décennie. L’altiste remet ça avec « The Kay Swift - Songbook Vol. 2 » (Fresh Sound Records/Swing Alley), qui couvre les années 1940 à 1970. Aux commandes d'un quintet semblable à celui du premier enregistrement, le leader offre une relecture – avec des arrangements particulièrement West Coast et nettement plus jazzy – de quelques pépites, pour la plupart oubliées, dues à la plume d'une créatrice qui méritait bien cette réhabilitation. Quand swing rime avec finesse, élégance et délicatesse.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série