Édité à l’occasion de l’exposition « Vestiaire de Divas » au Centre national du costume de scène, à Moulins, cet album montre et explique les tenues de scènes de chanteuses lyriques (Maria Callas, Régine Crespin, Grace Bumbry, Teresa Berganza), de variétés (Édith Piaf, Dalida), de danseuses (Zizi Jeanmaire) et de comédiennes du passé (Cécile Sorel, Sarah Bernhardt, Edwige Feuillère) et d’aujourd’hui (Isabelle Adjani). Des couturiers tels Christian Lacroix expliquent, des accessoires (bijoux, chaussures, malles de voyage) complètent le tableau. Un régal pour les amateurs de spectacle vivant.
Éditions Gourcuff Granedigo, 191 pages, 29 euros.
« Hommage à Régine Crespin »
Autre diva, notre soprano française Régine Crespin, disparue il y a 3 ans, a été honorée l’été dernier au Palais Garnier, par une exposition magnifique coproduite par l’Opéra de Paris et la Bibliothèque nationale.Cet album en restera un souvenir palpable, avec des textes d’André Tubeuf, Hubert Nyssen et, sous la direction de Christophe Ghristi, une iconographie hors pair. Vibrant hommage, à prix modeste, à notre Régine nationale.
Actes Sud/Opéra de Paris, 138 pages, 29 euros.
« John Neumeier : trente ans de ballets »
Grand prêtre de la danse néoclassique allemande, John Neumeier a toujours eu des rapports privilégiés avec l’Opéra de Paris. Nombre de ses chorégraphies y ont été reprises, dont « la Dame aux Camélias », Nijinski et un extraordinaire « Casse-Noisette », « Sylvia », qu’il a monté spécialement pour son ballet. Jacqueline Thuilleux, qui connaît mieux que personne le parcours et l’œuvre de ce grand chorégraphe, en brosse un portrait au travers des pièces que l’on a pu voir sur la scène parisienne.
Gourcuff Granedigo, 95 pages, 25 euros.
« L’Opéra de Vienne »
L’Opéra de Vienne semble revivre à l’heure française depuis que, au début de la saison, l’ancien directeur du théâtre des Champs-Élysées, Dominique Meier, l’a repris en main. Il préface l’excellent ouvrage d’André Tubeuf sur l’histoire nostalgique de cet immense temple de l’opéra. Superbement raconté, documenté et illustré.
Actes Sud, 115 pages, 28 euros.
Damia, une diva française
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n’y avait jamais eu en France un ouvrage sérieux sur la grande chanteuse réaliste Damia (1889-1978). C’est un Italien, Francesco Rapazzini, déjà biographe d’Elisabeth de Gramont, qui répare cette injustice avec une superbe biographie, exemplairement documentée, de l’immense interprète de « la Veuve » et des « Goélands », à qui d’autres grandes ont par la suite beaucoup emprunté.
Perrin, 412 pages, 22 euros.
Iconographie demandée
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