* Le jazz ou la java ? Pour Thomas Curbillon, la question ne se pose pas. Le guitariste/chanteur/compositeur/homme de radio et du disque a fait son choix : inviter sur son premier disque, « Place Ste Opportune » (Jazz & People/PIAS), certains des meilleurs éléments de la crème du jazz en France et aussi et surtout invoquer Henri Salvador, Charles Aznavour ou encore Claude Nougaro. Superbement accompagné par Éric Legnini (piano), Stéphane Belmondo (trompette et bugle), Thomas Bramerie (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie), sur des arrangements de Pierre Bertrand (saxes), il redonne avec brio une forme d'insouciance musicale très vintage à une époque qui a marqué des générations. Une constatation qui s'applique à ses propres compositions, dans lesquelles il combine à merveille langue française et swing. Un régal !
* Venue de la pop et du folk, Lisa Ekdahl s'était révélée, il y a un peu plus d'un quart de siècle, comme une chanteuse ayant un fort potentiel jazzy. Avant de prendre d'autres chemins plus commerciaux. Aujourd'hui cinquantenaire, la Suédoise, à la voix toujours aussi acidulée, renoue avec des reprises rock, pop, country et soul, pour son nouvel album, « Grand Songs » (Masterworks/Sony Music). Se côtoient ainsi notamment Bob Dylan, le tandem Lennon/McCartney, James Taylor et les Supremes de Diana Ross, avec une étonnante et charmante version de l'immortel « Stop ! In The Name of Love ». Sans oublier un clin d'œil, non moins suave et caressant, à une diva de la néosoul, Beyoncé.
* Sans pouvoir être qualifiée de diva très people de la soul, du blues et du funk, Natalia M. King n'en est pas moins une chanteuse authentique, dont le style est profondément ancré, non dans le cabotinage et l'esbroufe, mais dans la tradition afro-américaine. Le blues acoustique éponyme qui ouvre le disque « Woman Mind On My Own » (Dixiefrog Records) en est l'exemple parfait. Épuré, sincère et naturel, servi par une voix poignante. Avec l'excellent soutien d'un quartet où se distinguent l'accordéoniste français Vincent Peirani et de nombreux invités, dont le chanteur maori néo-zélandais Grant Haua, la blues/soulwoman rend hommage à ces formes premières de la musique américaine. Ce à travers des titres originaux expressifs ou des reprises (George Michael, John Cougar Mellencamp), invitation au voyage dans cette Amérique aux multiples et profondes racines musicales.
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