Aux États-Unis, 94 plaintes pour agression sexuelle à l'encontre d'un gynécologue de l'Utah ont été rejetées. La cour fédérale considère que les examens vaginaux et rectaux, souvent brutaux et réalisés sans avertissement, sont des « mauvaises pratiques médicales » contre lesquelles les poursuites ne peuvent avoir lieu que dans les deux ans suivant les actes.
Selon les témoignages rassemblés par Medscape et « The Salt Lake Tribune », le Dr David Broadbent aurait abusé de son autorité au cours de ses 47 années de carrière. Toutes les plaignantes étaient très jeunes à l'époque des faits. Certaines, membres de communautés religieuses, consultaient pour obtenir un certificat de virginité.
Le problème viendrait de la définition particulièrement vague de ce qu'est une mauvaise pratique médicale dans la législation de l'État, laissant une trop grande liberté d'interprétation aux juges. Un collectif de femmes va faire appel de la décision devant la Cour suprême de l'Utah.