Le DMP, oui. Un VSM, oui. Mais celui qui nous a été concocté, avec son codage normalisé, daté, chronophage… À quelles fins ?
Des études statistiques ? Il n’apporte rien : ni au patient, ni au médecin chargé de l’élaborer, ni aux autres intervenants (para)médicaux. Pourquoi consacrer du temps à coder le VSM pour des études statistiques inutiles à notre niveau ? Et, d’ailleurs, ce temps, où allons-nous le trouver, et au détriment de qui ou de quoi ? Sur un plan plus général, comment faut-il alors comprendre le but de toutes ces mesures censées améliorer nos conditions de travail – délégations de tâches, assistants médicaux et autres gâteries ? Officiellement, il s’agit de « libérer du temps médical », dit-on. En pratique, on devient plutôt, bon gré mal gré et à notre corps défendant, les petites mains des statisticiens de la santé. Manifestement, nous n’avons pas la même conception de notre cœur de métier.
Dr Denis Wouters, Orchies (Nord)
Journaux scientifiques américains : quelle liberté éditoriale ?
Débat sur la fin de vie : qu’allons-nous enseigner ?
Obésité : un constat alarmant
Éditorial
Le blues des blouses blanches