À la demande du ministre de la Santé, Olivier Véran, et à quelques mois de la présidentielle, le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie (HCAAM) planche sur le projet d'une Grande Sécu. Pour réduire les coûts de gestion, l'assurance-maladie obligatoire (AMO) pourrait étendre son périmètre en prenant en charge une grande part de ce que remboursent aujourd'hui les assurances complémentaires. Ces dernières seraient quant à elles cantonnées à rembourser, entre autres, les actes médicaux aux tarifs libres ou les frais de chambre individuelle. La question du devenir et de la prise en charge des dépassements d'honoraires se trouve de nouveau posée par le projet d'une Grande Sécu…
Y a-t-il plus à perdre qu'à gagner pour les acteurs de santé dans le scénario du 100 % Sécu ? La Grande Sécu entraînera-t-elle, selon vous, la disparition progressive de la médecine libérale ? Et pour les patients, quelles seraient les conséquences de cette redéfinition des rôles des financeurs ? Pensez-vous qu'il faille repenser les rapports entre assurances obligatoire et complémentaire ? À vous de débattre…
C’est vous qui le dites
« Majorer les tarifs dans les déserts ? Il faut arrêter avec ces carottes »
Éditorial
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Débat
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